William Fairbairn et Jean Wanless (1790 – 1867)
Nés à Roxburghshire en Écosse, William Fairbairn et Jean Wanless ont immigré au Canada avec leurs enfants en 1817; ils se sont établis à Wakefield en 1834. En ce temps, il n’y avait pas de meunerie à moins de soixante kilomètres de la jeune communauté. William Fairbairn, qui avait été formé comme mécanicien de chantier en Écosse, a saisi l’occasion et a construit le premier moulin aux abords d’une chute proche de sa ferme familiale. Ce moulin a lancé le début du développement économique de Wakefield et a contribué du développement rapide de la région. Sous peu, William a vendu le moulin à la famille MacLaren afin de se concentrer sur la menuiserie. Dans les années 70, il a construit une grande maison pour sa famille, résidence qui est maintenant le site du musée historique local de Wakefield et le centre touristique de « Fairbairn House ».
Jean Wanless a aussi grandement contribué à la communauté de Wakefield. Elle avait une formation d’infirmière et s’est donc dévouée à aider les personnes dans le besoin. Elle visitait ses « voisins », qui habitaient souvent à quelques kilomètres les uns des autres, à pieds ou à cheval, afin d’offrir des soins médicaux durant les années 1830 et 1840.
Sur la pierre tombale de ces deux leaders communautaires, site que William et Jean partagent, on y lit l’inscription – “Ils ont bâti encore plus qu’ils ne le savaient; ils ont bâti pour la postérité ».
Hans Stevenson (1853 – 1911)
Né et élevé à Wakefield, Hans Stevenson était un descendant des vingt premières familles qui se sont établies à Wakefield. Jeune homme dans les années 1870, Stevenson a décidé de quitter la résidence familiale pour aller étudier la médecine à l’Université McGill sous la tutelle de Sir William Osler. Au lieu de demeurer à Montréal et d’accepter un poste dans un hôpital, choix commun en ces temps, Stevenson a décidé de revenir dans sa communauté. Pendant plus de 30 ans, il a travaillé comme médecin à Wakefield et dans la Vallée de Gatineau affrontant souvent des conditions extrêmement difficiles tant en ce qui a trait à ses déplacements qu’à sa pratique.
Stevenson habitait sur le chemin Burnside dans « Les Érables » qui est maintenant l’un des immeubles historiques les plus remarquables du village. Sa résidence servait aussi de bureau où il traitait les patients qui y visitaient. De plus, il avait un standard téléphonique dans sa résidence pour les lignes de Wakefield. Stevenson a reconnu l’importance du téléphone pour sa pratique et a ainsi joué un rôle important dans la création d’un réseau de lignes téléphoniques dans la Vallée de Gatineau. Ainsi, Wakefield a obtenu un service téléphonique en 1906, bien avant la majorité des villages isolés du Québec en son temps.
Vers la fin de sa vie, Stevenson a pris le Dr. Harold Geggie sous sa tutelle. Par la suite, Dr. Geggie a été médecin à Wakefield pendant plus de 50 ans et a créé l’Hôpital Mémorial de Wakefield.
Dr. Stevenson est décédé à l’âge de 58 ans. Adoré de ses patients, les histoires locales racontent qu’il y avait une longue file de calèches à ses funérailles au Cimetière Hall.
Annie Birdsell “Birdie” Robb (1890 – 1963)
Annie Birdsell Robb, aussi connue sous le nom de “Birdie”, a été élevée sur la rue Burnside, à Wakefield. Son père, Jim Robb travaillait comme contremaître fluvial pour la Gilmour and Hughson Lumber Company. Jeune femme, Annie Robb a débuté sa propre carrière d’enseignante. Malheureusement, elle a éventuellement été confinée à un fauteuil roulant à cause de l’arthrite rhumatoïde. Malgré tout, elle a continué d’enseigner devenant tuteure privée pour les enfants du Dr. Harold Geggie. De plus, elle a assumé la tenue de livres pour le médecin.
Annie Robb a aussi contribué envers la communauté de Wakefield à titre d’écrivaine et d’historienne. En 1959, elle a écrit le premier document historique de Wakefield, écrit qui est devenu la fondation indispensable pour le travail de tous les historiens futurs. De plus, elle était correspondante locale pour un journal d’Ottawa.